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Entretien avec Roeland, testeur de logiciels avec de nombreuses années d’expérience

À la fin de cette année, cela fera dix ans que vous travaillez pour Passwerk. Que retenez-vous de cette période ?




Il y a eu diverses périodes. Au début, j’avais besoin d’un certain temps d’adaptation, mais les gens appréciaient mon engagement. J’ai également vécu la transition du « cycle en V », une méthode de développement de logiciel linéaire, à la « méthode agile de développement », plus pratique.




Cela fait maintenant huit ans que vous travaillez comme consultant chez RSVZ. Quelles missions avez-vous effectuées pour eux ?




J’y ai travaillé presque exclusivement en tant que testeur de logiciels. Au départ, je testais des écrans à développer, avec des contrôles via la base de données. Après, on m’a confié des tâches plus techniques, comme la création et les envois XML.




Quelle valeur ajoutée pensez-vous avoir offerte à RSVZ ?




Je transmettais mon feed-back aux développeurs quasiment juste après les tests. Grâce à cela, les programmeurs avaient le temps d’apporter les corrections, que je retestais ensuite. Au niveau des projets, je retiens surtout la refonte du logiciel pour l’unité de carrière et les équivalences (des études et du service militaire).




Pour quelles tâches vos collègues vous complimentent-ils ?




Il m’arrive de recevoir des compliments sur la qualité des tests effectués. Cela fait partie du travail d’équipe. Pendant ces dix années, j’ai trouvé de nombreux bugs avant même que l’entreprise ne les trouve.




Vous aurez beaucoup appris sur le plan technique au cours de ces dix années chez Passwerk. Pouvez-vous nous en citer quelques exemples ?




La chose la plus importante que j’ai apprise est le travail d’équipe. Cela semble compliqué et complexe, mais en vous alignant bien sur le projet et avec les autres, vous êtes rapidement sur la même longueur d’onde. J’ai appris à utiliser la base de données de test pour créer, lire, mettre à jour et, si nécessaire, supprimer des données. J’ai également appris à utiliser le programme de l’entreprise et le programme test. Avec l’importance du télétravail et pour des motifs privés, j’ai estimé qu’il était nécessaire de reconfigurer mon PC. Je l’ai fait moi-même et maintenant, j’ai un dual boot pour Windows 10 et Linux.




Comment avez-vous vécu la pandémie de COVID-19 ?




À cause de la pandémie, j’ai pu travailler presque exclusivement de chez moi. Au départ, je travaillais avec un seul écran, mais en raison des nombreuses fenêtres de programme ouvertes, j’en ai connecté un deuxième. Au début, j’avais un peu de mal à suivre toutes ces conversations en français en qualité téléphonique lors des réunions, mais maintenant les appels sur Internet avec webcam sont devenus la norme. Avant, je pouvais facilement consulter un collègue, mais maintenant, je dois le faire sur Internet ou par téléphone. C’est pourquoi il est si important de bien se coordonner. Comme j’étais en télétravail, je ne mangeais plus à la cantine et je cuisinais souvent moi-même : cela me fait penser au film « Seul sur Mars ».




En raison de la COVID-19, j’ai eu très peu de contacts avec les autres, surtout pendant les périodes de pic. Quand je sortais, j’avais parfois l’impression de vivre sur une autre planète, car pas mal de personnes ne respectaient pas les mesures de sécurité imposées. Les problèmes d’interaction sociale prennent donc une autre dimension. Je vivais comme mon hamster : solitaire, avec un stock de nourriture et une balade ou une course occasionnelle. Au début, je voulais en apprendre le plus possible sur la COVID-19, mais les informations diffusées étaient très répétitives. Après de longues recherches sur Internet, j’ai lu que le virus n’est qu’un des virus qui peuvent être transmis de la chauve-souris à l’homme. J’ai toujours détesté les fausses informations, on devrait surtout parler des avantages ou des inconvénients de la vaccination.




Selon vous, quel est le plus grand défi imposé par votre autisme dans votre mission ?




Je pense toujours que le plus grand défi est de pouvoir maintenir une qualité de communication suffisamment élevée. Ce que j’essaie de faire en tirant parti du feed-back que je reçois. Aujourd’hui, je maîtrise bien les astuces techniques utiles, notamment lorsqu’il faut compiler des données.




Le coaching de Passwerk vous est-il réellement bénéfique ? Et si oui, en quoi est-il si important ?




Le job coaching de Passwerk me donne l’opportunité de discuter de diverses situations. Le gros avantage est que je n’ai pas à attendre le rendez-vous fixé tous les quinze jours pour contacter un coach. Lors des entretiens, on parle rarement des « signaux d’alarme », mais généralement de ce que je pourrais améliorer dans certaines situations. Si le client me demande d’adapter ma méthode de travail, cela me demande généralement un petit effort d’investissement et de persévérance.




Dans quels domaines aimeriez-vous approfondir vos connaissances ?




Je suis déjà fort occupé avec les tests ou la préparation de tests : lecture de documents d’analyse, rédaction de scénarios de tests, préparation de données, consultation d’écrans, utilisation de bases de données et préparation de XML. Même si j’ai de l’expérience dans la création de sites Web, j’aimerais tout de même doucement commencer à tester avec des outils automatisés, même si je les ai déjà étudiés dans le cadre d’une formation. Chez Passwerk, j’ai vu comment fonctionne le processus dynamique du souhait à une analyse. Pourtant, cela reste un mystère pour moi, tout comme donner un sens à « .NET ».




Avez-vous des contacts avec d’autres consultants Passwerk chez RSVZ ou ailleurs ?




Ces contacts sont plutôt limités au domaine professionnel. Nous travaillons aussi dans d’autres départements.




Pourrons-nous encore compter sur votre collaboration avec Passwerk pour les dix prochaines années, ou plus ?




Oui, absolument. Je ne peux m’imaginer un meilleur travail.




Roeland, testeur de logiciels


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